Salut à tous, notre site d'apprentissage du français "Lettres et langue française" vous propose aujourd'hui des exemples de productions écrites pour apprendre à raconter un souvenir ou un événement malheureux en français, vous trouverez dans cet articles deux exemples de rédactions sur un souvenir ou un événement malheureux et triste.
Des exemples d'expressions écrites pour apprendre à raconter un souvenir ou un événement malheureux :
Raconter un souvenir malheureux :
" Je me souviens et je garde un vif souvenir du jour où je suis tombé grièvement malade et j'ai été obligé de garder le lit pendant plus d'un mois à cause d'une forte grippe. Une fois de retour au collège, je demandai à une amie et ma camarade de classe qui était trop chère pour moi de me prêter ses cahiers afin que je puisse recopier les cours que j'avais manqués. Mais et à ma grande surprise, elle refusa de me les donner sous prétexte qu'elle devait réviser ses leçons à l'approche de l'examen.
Ma colère a été si grande que je restais clouée, perplexe à ma place. Je suis rentrée chez moi le cœur gros et les larmes qui jaillissent sans cesse. Je me suis dit: Comment osait-il de me traiter de cette façon alors que moi je la considérais comme ma meilleure amie. Ma déception n'avait pas de limite."
La mort de ma chère maman :
C’était quand j’avais neuf ans, mon père et moi avions appris que ma mère avait un cancer à l’estomac. Au début, je n’avais pas compris, et puis ma mère m’a expliqué qu’elle devait aller à la clinique, pour se faire retirer un microbe. J’allais la voir tous les jours à la clinique, je faisais mes devoirs là-bas, je lui racontais ma journée, puis je rentrais avec mon père. Un jour, elle s’est fait opérer, cela a été dur pour elle. Ma mère était très fatiguée mais notre présence l’aidait à surmonter sa douleur.
Elle resta assez longtemps puis, un jour, on rentra à la maison. J’étais heureuse ! Mais, environ un mois plus tard, les médecins ont découvert que son cancer était revenu. Ma mère dut retourner à la clinique afin qu’elle soit réopérer. Cela n’a pas marché, les médecins n’ont pas réussi à tout retirer. Un jour, je suis arrivée à la clinique pour la voir, et j’ai été très étonnée de voir que tout le monde se mouvait devant sa chambre. Il y avait des gens que j’avais dû voir une fois dans ma vie, ma famille, et des amis. Je suis allée voir ma mère dans la chambre, elle était très mal en point, elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger, car elle était trop faible, c’était horrible ! Les larmes me montaient aux yeux et commencèrent à couler. Ma grand-mère me dit de sortir, et me fit comprendre qu’il ne fallait pas pleurer devant elle. C’était là que j’ai vu mon père contre le mur… il pleurait à chaudes larmes. Et c’était la première fois que je le voyais verser des larmes. Mon père m’a dit que, ce soir-là, j’irais dormir chez mon oncle, puisque lui, il devait rester à la clinique.
Le lendemain matin, ma tante me réveilla. Elle avait les larmes aux yeux, elle me dit que mon père voulait me parler, il était au téléphone. Je répondis, il avait un voix douce et sanglotante, mon cœur battait très fort, quand il prononça la phrase qui me fit éclater en sanglots : « Dorothée, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que ta mère ne souffre plus ; et la mauvaise, c’est qu’on ne la reverra plus, car elle est avec les anges. » J’ai eu du mal à m’y faire, mais je n’ai pas eu le choix, comme beaucoup d’autres, puisque c’est ainsi qu’elle est faite la vie.
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