Liste des figures et des tableaux
Si le document comporte des figures et des tableaux, il importe d’en
dresser une liste distincte et indépendante de la table des matières. Chacune
de ces listes comporte un titre et renvoie, pour chaque figure ou tableau, à la
page correspondante de l’ouvrage.
II est possible que le mémoire ou la thèse comporte plusieurs
abréviations, sigles, acronymes ou symboles. S’il le juge utile, l’étudiant
peut en dresser une liste. Ces listes seront placées à la suite de celles présentant
les figures et les tableaux.
Introduction
Cette partie ne devrait pas dépasser 10 % de l’ensemble du mémoire.
Ici, l’étudiant expose le cadre général de la question abordée et le problème
qu’il entend résoudre, c’est-à-dire le sujet de la recherche, les objectifs
visés et la procédure de recherche envisagée. Sous cette rubrique, l’étudiant
présente également la structure de la dissertation comme telle.
1. Le titre du chapitre
Les chapitres
d’un mémoire ou d’une thèse contiennent habituellement les composantes du
travail de recherche comme tel, c’est-à-dire la problématique, les objectifs de
la recherche, la méthodologie, la présentation et l’analyse des résultats. Leur
structure épouse la forme de présentation suggérée dans le présent chapitre.
Ainsi, les pages suivantes montrent comment les titres, sous-titres et
paragraphes peuvent être agencés. Elles contiennent également les règles
principales de présentation des dissertations traditionnelles, c’est-à-dire les
recommandations générales à l’étudiant, les règles de mise en page et l’ordre
dans lequel apparaissent les composantes. Pour des informations additionnelles
sur la rédaction et la présentation d’un mémoire, nous invitons l’étudiant à
consulter les ouvrages spécialisés en la matière (voir p. 20). Il est à noter
que les composantes du travail peuvent varier selon les disciplines.
1.1 Langue
d’usage
Les mémoires et
les thèses sont rédigés en français, sauf dans le cas où l’étudiant a reçu
l’autorisation de rédiger dans une autre langue. Cette disposition s’applique
conformément à la réglementation sur les études de cycles supérieurs de l’INRS.
Nous rappelons que les
étudiants, autorisés à présenter un mémoire ou une thèse dans une autre langue
que le français, sont tenus de rédiger un résumé substantiel en français d’au
moins vingt pages. De plus, une version en français de tous les tableaux,
figures, illustrations et graphiques faisant partie du mémoire doit accompagner
le résumé rédigé en français. La qualité du français demeure une des
exigences fondamentales de la présentation d’un mémoire ou de la thèse. À cet
égard, l’étudiant doit faire la preuve qu’il maîtrise le langage technique et
scientifique propre à son domaine d’études, et qu’il respecte les règles qui
déterminent l’usage de la langue. Il se doit également d’utiliser un style
clair, juste et précis. Voici quelques recommandations concernant la rédaction
scientifique :
- L’emploi du pronom « je » est déconseillé; il est plutôt recommandé
d’utiliser la première personne du pluriel « nous ».
- L’emploi de « on » dans le sens de nous est également déconseillé.
- L’emploi de « il » est requis par souci d’objectivité, de neutralité et,
en plus, il permet au texte de conserver un caractère impersonnel.
- L’usage de la forme passive est aussi déconseillé.
Il est fortement conseillé à l’étudiant de recourir à des dictionnaires
spécialisés dans son champ d’études ainsi qu’à certains outils d’utilisation de
la langue, tels la grammaire Le bon usage, le dictionnaire de verbes Le
nouveau Bescherelle 1. L’art de conjuguer, le dictionnaire de la langue
française Le petit Robert 1. etc.
1.2 Longueur des documents
Dans le cas d’un mémoire de maîtrise, le document devrait comporter,
au maximum, une centaine de pages. Pour une thèse de doctorat, l’introduction,
le corps de la thèse et la conclusion ne devraient pas, normalement, excéder
250 pages; ceci permettra notamment d’alléger le travail d’évaluation effectué
par les examinateurs.
1.3 Format du papier
L’étudiant doit utiliser un papier blanc, non transparent et de
format 215 mm par 279 mm (8.5" par 11"). Toutes les pages du texte ne
pouvant répondre à cette exigence, par exemple des cartes, devront être mises
dans des pochettes qui feront partie des appendices à la fin du document.
2. Règles de mise en page
2.1 Pagination,
marges, interlignes, caractères, justification et citations
Les rubriques suivantes ont pour principal objet d’informer l’étudiant
des différentes formes de présentation possibles et reconnues par l’INRS. De plus,
des exemples pratiques accompagnent chacune des rubriques en question.
2.1.1 Pagination
Toutes les pages du mémoire traditionnel sont comptées dans la
pagination. À l’exception de la page titre de la dissertation, de la première
page de la table des matières, de la première page de l’introduction, de la
page titre des chapitres ainsi que des pages titres des appendices, toutes les
pages doivent être paginées. Les pages préliminaires (voir 3.1, p. 7) doivent
être paginées en chiffres romains. Les pages du texte principal sont, quant à
elles, paginées en chiffres arabes, à partir de la deuxième page de
l’introduction. Cette pagination permet de distinguer le texte préliminaire du
texte principal. Elle offre en outre la possibilité d’effectuer des changements
dans les pages préliminaires sans que la pagination du reste du document en
soit affectée.
2.1.2 Les marges
2.1.3 Interligne, caractères et
justification
L’étudiant doit utiliser un espacement d’un interligne et demi entre les
lignes du texte. L’espacement qui prévaut dans les notes de bas de page, les
titres et les notices bibliographiques sera, par contre, d’un simple
interligne.
En ce qui concerne les caractères d’impression, il est conseillé
d’utiliser le caractère droit dont la dimension se situe entre 10 et 12 points.
Selon les moyens disponibles à l’étudiant et le logiciel de traitement de texte
utilisé, nous recommandons le choix d’une police d’impression de type TIMES NEW
ROMAN, ou une autre d’un style comparable. La justification du texte
(alignement des marges), doit être faite à gauche et à droite comme c’est le
cas dans le présent document.
2.1.4 Citations
Un emprunt de texte à un auteur doit être fidèle à l’original, qu’il
comprenne des fautes ou non. Si l’étudiant croit retrouver une faute ou des
termes qui lui apparaissent étranges dans le texte cité, il s’assurera
d’inscrire (sic) à la fin du mot ou de la phrase laissant ainsi percevoir un
doute quelconque. Si les citations sont courtes, elles sont insérées dans le
texte, placées entre guillemets, en plus d’être accompagnées de l’appel de
notes ou de la référence entre parenthèses, selon la méthode de présentation
des références utilisée. Si le texte cité dépasse trois lignes, il est mis en
double retrait et il est espacé d’un interligne et demi du texte de l’étudiant,
et l’espacement du texte cité est réduit à un interligne. Par exemple,
ce paragraphe
démontre de quelle façon procéder dans le cas où le texte cité dépasse trois
lignes. Tout d’abord, le texte subit un espacement d’un interligne et demi par
rapport à la dissertation de l’étudiant; ensuite, on passe de l’interligne et
demi à un interligne simple à l’intérieur du texte cité; troisièmement, le
texte est mis en double retrait; et finalement, l’étudiant prend soin
d’indiquer la référence selon la méthode choisie (nom de l’auteur, date de
publication, page).
2.2 Disposition des parties, chapitres
et sections
Les mémoires ou les thèses se composent de chapitres qui, parfois,
peuvent être regroupés par thèmes à l’intérieur de deux ou trois parties plus
générales. Les chapitres sont numérotés de 1 à n. À noter que le numéro de page
n’apparaît pas sur la première page d’un chapitre. Habituellement, un chapitre
contient plusieurs subdivisions. Ces dernières doivent être numérotées et
titrées.
3. Ordre dans lequel apparaissent les composantes
L’étudiant doit présenter les composantes de son mémoire ou de sa
thèse selon l’ordre suivant :
3.1 Les pages préliminaires
Les pages préliminaires comprennent : une feuille de garde blanche,
une page de titre, le résumé, l’avant-propos et/ou les remerciements, la table des matières, ainsi que la liste des figures et
des tableaux.
3.2
L’introduction
3.3
Le
développement
Cette partie devrait normalement comporter plusieurs chapitres,
ceux-ci devant être conformes aux règles de présentation prescrites dans les
parties 1, 2 et 3 du présent chapitre.
3.4
La
conclusion
Les pages annexes
comprennent : les appendices, les notes et la liste des références.
Conclusion
La rubrique Conclusion
sert à dégager l’essentiel des connaissances ou des constats que les travaux du
mémoire ou de la thèse ont permis de mettre en lumière. Dans ce cadre,
l’étudiant doit rappeler brièvement l’état du problème tel que conçu au début
de la recherche, ainsi que les objectifs fixés. Ensuite, il doit regrouper et
synthétiser les principaux résultats de sa recherche, et traiter de leur
incidence en regard de l’avancement des connaissances.
Appendice A : Titre de l’appendice
Les appendices sont des
éléments facultatifs au mémoire ou à la thèse, leur présence peut cependant
fournir des informations très pertinentes. Les documents présentés peuvent être
des cartes, un questionnaire utilisé pour une enquête, certains documents
juridiques, des listes de définitions, divers comptes rendus, etc. Les
appendices font suite à la conclusion dans l’ordre de présentation et sont identifiés par une lettre (A,
B, C, etc.). On y réfère directement dans le texte, en indiquant entre
parenthèses la lettre de l’appendice. Par exemple, (voir Appendice A). Le
format des pages des appendices reste conforme au format des pages établi pour
le texte, c’est-à-dire 215 mm x 279 mm. Dans le cas où le format des pages des
appendices est plus grand, il faut soit les plier selon le format réglementaire
ou les insérer dans une pochette. S’il s’avère que le format des pages des
appendices est plus petit que 215 mm x 279 mm, il est suggéré d’en faire une
photocopie qui répond à ce format.
Notes
Les notes sont de courtes
observations supplémentaires à l’information fournie dans le texte et leur
usage demeure facultatif. Elles peuvent tout aussi bien être regroupées dans la
présente rubrique, à l’intérieur des pages annexes, ou placées individuellement
dans le bas de la page où elles sont utilisées. Les notes sont appelées par un
chiffre qui est mis en exposant à la fin du mot ou de la phrase désignée. La numérotation des notes s’effectue
toujours de 1 à n.
Si l’étudiant emploie les
notes infrapaginales, il doit séparer celles-ci du texte principal par une
ligne horizontale (d’au moins 50 mm) débutant à la marge de gauche.
La rubrique Notes,
située à l’intérieur des pages annexes, remplace essentiellement les notes
infrapaginales lorsque l’étudiant juge qu’elles sont trop longues et trop
nombreuses pour être insérées dans le texte.
Finalement, l’étudiant
évitera, dans la mesure du possible, un emploi abusif des notes.
Liste des références
II existe plusieurs méthodes
de présentation i) des références des sources citées et ii) de la
bibliographie correspondante dans les mémoires. Parmi celles-ci, l’INRS en
retient deux : la méthode de présentation des références « auteur-date »
et la méthode « numérale ». Le choix relève essentiellement de
l’étudiant.
Dans la méthode « auteur-date
», la Liste des références présente les notices bibliographiques
complètes des auteurs et des œuvres cités dans le mémoire. Dans cette liste,
les notices bibliographiques sont présentées en ordre alphabétique de nom
d’auteurs et en ordre chronologique de parution pour les ouvrages d’un même
auteur. Les références apparaissant dans le texte du mémoire ou de la thèse se
présentent de façon abrégée et entre parenthèses, et comprennent le nom de
l’auteur, l’année de publication et, s’il y a lieu, la ou les pages
correspondantes. Leur présentation s’effectue de plusieurs façons, selon que
l’on réfère à un ou plusieurs auteurs, ou à la date de publication :
- si l’on fait référence à un auteur, il faut écrire : (Tremblay, 1994 :
55);
- si l’on fait référence à un ouvrage produit par deux auteurs, il faut
écrire : (Tremblay et Dionne, 1994 : 54);
- dans le cas où il y a trois auteurs : (Tremblay, Dionne et Paquet, 1994
: 12).
- s’il y a plus de trois auteurs, il faut retenir le nom de
l’auteur-directeur de l’ouvrage et ajouter l’expression latine abrégée « et
al. » (de « et alii » qui signifie « et les autres ») :
(Tremblay et al., 1994: 34);
- dans le cas d’un organisme comme auteur, il faut écrire : (Université du
Québec à Trois-Rivières (UQTR), 1994 : 41). lors de la première apparition de
la référence. Pour les fois suivantes, il faut écrire (UQTR, 1994 : 41).
- de façon générale, on doit inscrire la ou les pages exactes du texte ou de
l’ouvrage cité : (UQTR, 1994 : 34); (UQTR, 1994, vol. 2 : 55-63).
La méthode « numérale »
constitue, quant à elle, une alternative qui répond aux exigences de certains
secteurs des sciences expérimentales ainsi qu’aux comités de rédaction de
certains périodiques. Cette méthode emploie une liste des références numérotée
qui présente les citations appelées dans le texte par un numéro mis entre
crochets carrés [13]. La liste des références peut être disposée, soit par
ordre alphabétique de nom d’auteur, ou selon l’ordre d’apparition des sources
dans le texte. Toutefois, le principal désavantage de ce modèle de présentation
des références est que l’on ne peut ajouter ou soustraire une source sans
devoir modifier l’ensemble de la numérotation dans le texte et dans la Liste
des références (à moins d’utiliser un logiciel comme par exemple Endnote).
Pour l’une et l’autre des méthodes de
présentation des références décrites ci-dessus, voici comment les notices
bibliographiques de la liste des références devraient apparaître :
La référence à un livre ou
à une monographie devrait comprendre les renseignements suivants : nom et
prénom de l’auteur ou des auteurs; contribution de l’auteur (ex. éditeur), s’il
y a lieu; année de publication; titre souligné; nom de l’éditeur ou traducteur, s’il y
a lieu; nom de la collection, s’il y a lieu; lieu de publication; la maison
d’édition; et le nombre de pages (facultatif):
Il importe de conserver un
interligne simple entre les lignes de la note et un interligne et demi entre
les notes. De plus, l’utilisation d’une taille de caractère inférieure (8 ou 10
points) à celle utilisée pour le texte principal est recommandée à l’intérieur
de la note. La numérotation des notes doit figurer sur la même page où l’appel
de notes a eu lieu. Enfin, l’espace réservé à l’utilisation des notes ne
devrait pas dépasser le tiers d’une page.
Merci de cet article très enrichissant.
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