Le participe passé qui est utilisé sans auxiliaire (il
sert au nom d’épithète ou d’apposé) s’accorde toujours en nombre et en
genre avec le nom auquel il est lié : Que l’on
recueille les chiens abandonnés.
Il y a une tolérance avec les participes comme : excepté, attendu, passé,
ci-inclus, ci-joint, supposé, vu, etc. S’ils sont placés avant le nom,
ils jouent le rôle d’une préposition et restent invariables : Excepté sa mère.
Mais si ces mots sont placés après le nom, l’accord du
participe passé est toujours nécessaire :
Sa mère exceptée, l’époque
passée, etc.
2. L’accord du
participe passé employé avec l’auxiliaire être
La règle générale est telle que le participe passé du verbe
en question s’accorde en nombre et en genre avec le sujet auquel il se rapporte : Les hirondelles sont parties.
Quand le sujet est un pronom personnel de la 1- re ou 2-e
personne, pour accorder correctement le participe, le genre doit être défini
par le contexte. Mais il faut faire aussi attention aux verbes pronominaux.
Bien que ceux-ci se conjuguent avec être, ils peuvent suivre une autre règle
pour accorder leur participe passé.
2.1 L’accord du participe passé
employé avec l’auxiliaire avoir
Si les verbes sont employés dans les formes
composées avec l’auxiliaire avoir, on ne fait jamais l’accord du participe
passé avec le sujet ni avec le complément ou les compléments d’objet direct qui
lui sont postposés. L’accord du participe passé conjugué avec l’auxiliaire
avoir dépend donc de la place du complément d’objet direct dans la phrase. On peut
faire l’accord seulement avec le complément d’objet direct qui est placé avant
le verbe. En ce cas, on accorde le participe passé en genre et en nombre avec
le COD :
C’est
toute une ville que le séisme a détruite