La cohérence textuelle :
La cohérence textuelle est
considérée comme un jugement d'un récepteur sur l'efficacité et la valeur d'un
texte donné. Ce jugement peut porter sur l'organisation interne du texte comme
sur son adéquation à la situation de sa production. Pour qu'un texte soit jugé
comme bien structuré, il n'est pas suffisant de le considérer comme un ensemble
de phrases grammaticalement correctes. Les éléments qui constituent ce texte
doivent entretenir entre eux des relations « sémantico-syntaxico- pragmatique »
textuelle obéit à des règles. Charolle en a fixé quatre, ce sont « les
métarègles de cohérence »
➽ -La règle de répétition :
Pour
qu'un texte soit cohérent, il faut qu'il y ait dans sa progression la reprise
d'information donnée avant. Ce qui peut être illustré à l'aide du paragraphe
qui va suivre dans lequel la troisième phrase ne contient aucun élément déjà connu
dans les deux.
➽ -La règle de progression :
Pour
qu'un texte soit cohérent, il faut que son développement soit accompagné d'un
apport d'informations nouvelles, l'apprenant ne respecte pas cette règle, il
allonge le texte sans apporter d'informations nouvelles.
➽ -La règle de non-contradiction :
Pour qu'un texte soit cohérent, il faut que dans chaque phrase et de phrase en
phrase les éléments introduits ne contredisent pas ce qui a été précédemment
énoncé.
➽ - La règle de relation :
Pour
qu'un texte soit cohérent, il faut que les faits auxquels il réfère soient
reliés. Autrement dit, les informations apportées doivent avoir un lien de sens
entre elles. Pour aborder le problème de la cohérence textuelle, Reinhart a
classé les textes trois rubriques. D'abord les textes qui sont «
explicitement cohérents » qui facilitent la tâche interprétative du lecteur en
respectant trois conditions : la cohésion, la non-contradiction et la
pertinence.
La cohésion implique que les
phrases d'un texte doivent être reliées. La non contradiction sous-entend que
chaque phrase doit être dans un rapport de non contradiction avec ce qui a
précédé. La condition de pertinence sert à vérifier les rapports entre les phrases
et la situation d'énonciation. Ensuite les textes « implicitement cohérents »,
ne respectent pas ces trois conditions. Pour établir la cohérence d'un texte,
le récepteur doit recourir à des procédés d'inférence supplémentaires. Enfin,
la rubrique des textes « incohérents » que le lecteur ne peut juger ou
interpréter comme « cohérents ».
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